Le 17 octobre 2024, le Bundestag a approuvé le règlement sur les services de gestion du consentement conformément à la loi sur la protection des données des services numériques de télécommunication (TDDDG). L'objectif de ce règlement doit être de réduire le nombre de bannières de cookies. Pourquoi cela pourrait-il s'avérer problématique dans la pratique ?
TDDDG : base juridique du nouveau règlement sur les bandeaux de cookies
Le nouveau règlement sur les services de gestion du consentement se fonde sur l'article 26, paragraphe 2, de la TDDDG.
L'article 26, paragraphe 2, de la TDDDG habilite le gouvernement fédéral à réglementer, par voie de décret, avec l'accord du Bundestag et du Bundesrat, ce qui suit :
- les exigences en matière de procédures conviviales et concurrentielles qu'un service de gestion du consentement doit offrir pour être reconnu,
- la procédure de reconnaissance, et
- les mesures techniques et organisationnelles permettant aux logiciels de récupération et de présentation d'informations sur Internet et aux fournisseurs de services numériques de prendre en compte les préférences des utilisateurs finaux en matière de consentement gérées par un service reconnu intégré de gestion du consentement, conformément à l'article 25, paragraphe 1, de la TDDDG.
L'article 26, paragraphe 1, de la TDDDG dispose qu'un organisme indépendant peut reconnaître les services qui fournissent, entre autres, des procédures conviviales et conformes aux règles de la concurrence pour gérer le consentement des utilisateurs finaux requis par l'article 25, paragraphe 1, de la TDDDG.
L'intégration de services reconnus est volontaire
Le gouvernement allemand explique que "l'objectif est de créer des services de gestion du consentement reconnus et conviviaux qui gèrent les décisions prises par les utilisateurs finaux concernant le consentement ou le non-consentement vis-à-vis d'un fournisseur de services numériques et qui allègent ainsi la charge de ces derniers". Les utilisateurs finaux doivent disposer d'un "outil transparent" leur permettant de suivre et de vérifier leurs décisions à tout moment.
La procédure de reconnaissance doit être menée par le commissaire fédéral à la protection des données et à la liberté d'information. Selon le projet de décret, la reconnaissance nécessite entre autres qu'il n'y ait "aucun intérêt économique propre au consentement des utilisateurs finaux et aux données gérées" et que le fournisseur soit "juridiquement et organisationnellement indépendant des entreprises" qui pourraient avoir un tel intérêt. Pour les utilisateurs comme pour les fournisseurs, la reconnaissance doit entre autres inciter à renforcer la confiance dans une procédure juridiquement sûre, selon le gouvernement fédéral.
Le point crucial : l'article 18, paragraphe 1, du règlement stipule que "l'intégration de services reconnus de gestion du consentement par les fournisseurs de services numériques est volontaire". De nombreux experts estiment donc d'ores et déjà qu'avec le caractère volontaire, l'objectif du règlement est voué à l'échec. Pourquoi les exploitants de sites web devraient-ils se décharger de la gestion des cookies ?
De même, le fait que les préférences globales concernant les cookies de suivi ne soient pas prévues ne rend pas l'ensemble de la procédure particulièrement attractive du point de vue des consommateurs. C'est également l'avis de la Fédération allemande des associations de consommateurs (vzbv).
Conseil de lecture : Cookie Consent Management - Consentement sécurisé pour les entreprises
Les entreprises devraient miser sur des systèmes intelligents de gestion des cookies
Pour les entreprises, le nouveau règlement n'a en fait aucune conséquence si le Conseil fédéral donne son accord à la version actuelle. Tout est possible, rien n'est obligatoire.
Les entreprises devraient néanmoins revoir leur gestion des cookies. En effet, un système intelligent de gestion des cookies offre de nombreux avantages, notamment en termes de conformité, d'efficacité et de convivialité.
En utilisant un système de gestion des cookies tel que CookieProof de 2B Advice, les entreprises peuvent communiquer de manière transparente quelles données sont collectées et comment elles sont utilisées. La possibilité pour les utilisateurs de modifier leurs préférences augmente la confiance et la fidélisation de la clientèle, car les utilisateurs se sentent plus en sécurité et respectés.
Un système de gestion des cookies permet également de savoir quels cookies sont activés, à quelle fréquence les utilisateurs donnent leur accord et quelles sont leurs préférences. Cela aide les entreprises à gérer efficacement les cookies et à ne collecter que des données pertinentes, ce qui améliore la qualité et la pertinence des données.
Les systèmes de gestion intelligents comme CookieProof de 2B Advice ne bloquent pas non plus l'ensemble du site web pour les personnes intéressées. Le site web peut également être utilisé sans faire de choix. Cela optimise l'accessibilité et crée une meilleure expérience utilisateur. Et c'est bien de cela qu'il devrait s'agir.